La France « destination d’IDE moins attractive pour les groupes FMCG »
La France est moins attrayante pour les investisseurs multinationaux en raison des pressions sur les marges, du climat social et politique et du coût de la main-d’œuvre, selon une enquête.
L’Ilec (l’Institut de liaisons des entreprises de consommation), une association professionnelle française représentant des marques de grande consommation comme Diageo et Campari, a publié un « baromètre de l’attractivité de la France pour le secteur des produits de grande consommation ».
Réalisée en partenariat avec EY, l’enquête indique qu’une entreprise de produits de grande consommation sur six, en France et ailleurs, envisagerait de fermer des sites de production en France au cours des trois prochaines années. Quatre sur dix déclarent que leur maison mère a refusé un projet d’investissement en France, en raison du niveau des marges, du climat social et politique et du coût de la main d’œuvre.
L’Ilec a déclaré que la rentabilité des entreprises du secteur FMCG y est « généralement inférieure à celle des autres industries françaises ».
Interrogés sur la comparaison de la France avec d’autres pays européens, les répondants ont indiqué que les qualités les plus attractives du pays étaient sa situation géographique, sa qualité de vie, la « présence d’un écosystème de fournisseurs », la sécurité des approvisionnements, la facilité de trouver de la main d’œuvre qualifiée et la relative disponibilité de atterrir.
Les principales faiblesses ont été pointées comme « la mauvaise qualité des relations commerciales » et le coût de la main d’œuvre.
Cet article est initialement publié sur just-drinks.com